Démarche :
À partir de cuivre, Laiton, de fil électrique, fil téléphonique, tuyau, barre ou encore plaque de
cuivre, Philippe Sprimont transforme cette matière en expression plastique par le biais de
l’assemblage à d’autres éléments tel que le verre.
Des représentations de saynètes poétiquestoutes en légèreté entraînent les spectateurs dans
leurs propres rêveries qu’ils interprètent à leurs manières.
Par exemple dans l’œuvre de "La méduse et ses radeaux". La méduse possède en elle des
idées, des songes, des pensées, des rêves représentés par des boules de verre qui après un
certain temps éclosent et descendent par ses filaments (lien entre le ciel et l'eau) ainsi
libérés celle-ci émettra des pensées matérialisées par chaque petite représentation
scénique (chacune différentes), elles se composent souvent de trois formes...idée, fragilité,
instabilité et leurs équilibres pas encore ancrés. Comme des songes presque irréels.
L’objectif est d'abandonner son esprit sur ce que l’œuvre émane en nous.
En continuité à la musique que Philippe a pratiqué, le passage semblait incontestable à la
transformation du son en représentation plastique. Il s'est avéré évident de développer un
parallèle entre lumière et musique, couleur et sonorité, explorer les formes et les rythmes et
appliquer les métamorphoses. Même si la sculpture est évocatrice, elle reste lyrique,
sensible et poétique.